Millefeuilles

Poème sur la mer

Fébrilement, l’immensité de la mer

A mes pieds se perd

En un remous de blanche écume

Et me confie ses amertumes.

 

Elle en a marre de son destin

De tous ces pêcheurs, ces marins,

Qui la considère

Comme une mégère, voire une adversaire.

 

Elle voudrait être plus tendre

Elle veut, à tous, se faire entendre

Comme une bonne mère

A l’écoute de ses enfants, à son cœur si chers.



20/02/2013
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