Tableau de Sixtine
Je voulais m'échapper des rues noires de la ville.
Je débouchais enfin sur le parvis de la cathédrale.
Le soleil couchant ensanglantait le sol détrempé par la dernière pluie d'orage.
Les passants encapuchonnés, comme revêtus de suaires, semblaient tout droit sortis
de quelques catacombes.
Saisie de peur, je me mis à courir.
Sur la colline crépusculaire, la chapelle tachait de son ombre les massifs de bruyères
en fleurs.
Je m'y précipitais afin de me soustraire à l'emprise néfaste qui s'abattait sur moi.
C'est alors que soudain, j'aperçus les oiseaux d'or posés sur les branches de l'olivier.
Et leurs chants cristallins m'emplirent de joie.
J'avais enfin trouvé mon havre de paix.
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